Aide alimentaire d’urgence
La crise politique et économique au
Sri Lanka a été sans précédent !
De juillet à décembre 2022 le pays n’avait quasiment plus de pétrole, de gaz, de médicaments et la nourriture etait rationnée sur certains produits.
Notre soutien
Nous soutenons plus de 35 familles (enfants, parents et grand-parents) soit près de 150 personnes.
Nous analysons les besoins de chaque famille, nous nous rendons sur place et effectuons une à deux distribution par mois. L’aide alimentaire ne fait pas partie de nos actions habituelles, notre philosophie est « d’apprendre à pêcher plutôt que de donner du poisson », mais à ce moment il n’y avait plus de lac ni de canne à pêche ! Nous n’avions pas le choix !
L’aide alimentaire ne doit être qu’une aide exceptionnelle, d’urgence, sinon elle devient sans fond. La cause de cette situation, brièvement, a été la suite des deux années de covid. L’arrêt brutal du tourisme a stoppé l’entrée de dollars dans le pays et mis l’économie à mal. Mais la crise covid n’a fait qu’exacerber une situation déjà fragile due à la mauvaise gestion du pays par l’ancien Président.
En 2023 la situation s’est stabilisée, mais très peu améliorée. Pétrole et électricité sont revenus, mais à des prix trop haut. La crise d’urgence alimentaire en tout cas est passée.
Le sri lanka en difficulté
La fin du pétrole puis sa restriction pendant 6 mois a créé un véritable chaos dans le pays :
Outre les moyens de communication à l’arrêt :
- transport de nourritures et biens essentiels,
- transport scolaire (les écoles sont ouvertes un jour sur deux),
- taxis tuk tuk (seul revenu de beaucoup des familles pauvres),
Le pétrole fait également fonctionner les centrales électriques !
Les coupures d’électricité sont en moyenne de 12 à 14 h par jour !
Désorganisant toute l’activité économique des entreprises qui tentent de travailler.
Aider Une population
L’inflation des prix a terminé d’achever le désarrois de la population, sans possibilité de travailler ni d’acheter des produits essentiels devenus trop chers.
